Bovins de boucherie Nouvelle tension sur les viandes industrielles
Les mesures visant à réduire la commercialisation de produits dits « non essentiels » en grandes surfaces pour davantage d’équité avec les petits commerces se ressentent déjà sur les commandes passées auprès des abattoirs. Ce nouveau déséquilibre engendre une forte tension sur les animaux croisés et les bonnes laitières ou mixtes. Les pièces nobles, qui sont les plus touchées, partent de plus en plus vers la production de minerai.
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Bien que les industriels aient toujours la possibilité de congeler les pièces nobles pour maintenir l’activité des usines de transformation, les coûts générés et la moindre valorisation de ces produits par rapport aux viandes fraîches génère une forte tension sur la viande industrielle.
Cette semaine, les cotations des bonnes vaches prim’holsteins ou normandes ont perdu 3 à 5 centimes/kg. Les laitières de conformation O+/– se valorisent entre 2,77 et 2,85 €. Les vaches P=3 de plus de 260 kg se vendent entre 2,65 et 2,72 € tandis que les femelles P3 légères chutent rapidement à 2,55 €. Les vaches 2 en note d’engraissement se négocient entre 2,00 et 2,30 € en fonction de leur poids. Les cours des vaches P–1 affichent 1,60 et 1,80 € selon les abattoirs. Ces tarifs sont invisibles sur les cotations FAM qui ne concernent que les animaux 3 d’engraissement.
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